Le glacier Perito Moreno, le Fitz Roy, des lieux mythiques vers lesquels se dirigent nos derniers jours et cela promet d’être incroyable !
Au paradis Argentin
El Perito Moreno
Jour 20 : Glacier Perito Moreno puis route vers El Chaltén.
La course est relancée, pliage de tente et on file au terminal de bus. On laisse nos sacs au camping, journée légère ! Direction le Perito Moreno à 1h30 d’ici. Je dors, le bus est mon deuxième lit. Nous entrons dans le parc national Los Glaciares, on paye. Je crois deviner où se trouve le glacier. malgré le ciel bleu, c’est certainement là où il y a un ciel sombre et chargé au loin. Le paysage montagneux avec les lacs est superbe. Puis on aperçoit au loin le glacier. A première vue, il est comme le glacier Grey. Mais une fois arrivés, on se rend compte que c’est d’un autre niveau. Le mirador est bien aménagé pour les touristes, une grande cafétéria en haut et de belles rampes d’accès qui mènent à différents points d’observation. Au niveau de certains de ces points, il y a de grandes vitres, on dit que ça ne sert à rien. Mais on se rend rapidement compte que ça protège très bien des rafales de vent venant du glacier. En hauteur, on prend conscience de l’étendue du Perito Moreno, dont les pics de glace blancs et bleus s’érigent à perte de vue dans l’horizon brumeux. Je dis que c’est un glaçon colossal coiffé à la brosse. Et quand l’on s’approche, on a le souffle coupé devant la taille incroyable de ce géant. 60 mètres de haut ! Le Perito est vivant, par force de gravité, il avance sur le lac de deux mètres par jour. On entend comme des coups de fusil à l’intérieur, ce sont des bouts de glace qui dégringolent. Des heures durant, on observe les parois, en espérant voir quelque chose d’énorme. Le moindre petit glaçon qui tombe dans l’eau crée un vacarme étonnant. Soudain, on voit une tour telle un gratte-ciel se détacher et créer une explosion d’eau à la surface du lac. C’est tellement immense que l’on a l’impression que ça tombe au ralentit.
Énorme, magnifique, incroyable, ce ne peut pas être vrai, « c’est une création de Spielberg ! » dis-je. On recroise Patrick et Céline que l’on avait déjà vu à Torres del Paine et à Puerto Natales, c’est le destin ! 14h30, retour en bus et re dodo. A El Calafate, juste le temps de récupérer nos sacs et retirer de l’argent. Puis on remonte dans un bus pour filer à El Chaltén, la Mecque du trekking et de l’escalade dit-on. Bien sûr..dodo ! Je prends quelques vidéos de notre route, c’est encore le désert mais je le trouve plus beau. Plus de relief, agrémenté de lacs et de rivières avec des couleurs variées. Il faut dire que le ciel n’avait encore jamais été aussi bleu. A 100km d’El Chaltén, notre bus doit ralentir, nous sommes secoués par des vents extrêmes. On voit les cyclistes et les motards en galère. On comprend pourquoi les terres sont si arides. Au loin, on aperçoit le Fitz Roy, l’attraction naturelle du lieu. Waouh ! C’est trop beautiful ! Cette énorme pointe rocheuse sur la montagne entourée de quelques nuages dans un grand ciel bleu. L’arrivée est spectaculaire ! C’est le plus beau trajet en bus de ma vie. Sur notre droite, on distingue des points blancs sur les falaises. Ce sont des grimpeurs, ils s’entraînent peut être pour un jour gravir le mythique Fitz Roy !
Traversée de la ville à pied pour trouver un camping. Les bâtissent font penser à un parc d’attractions. Resto, bars, boutiques, location de matos, mais c’est très joli. Super camping, il y a une grande salle où on peut cuisiner, plein de monde, un beau soleil et un décor idyllique. C’est Argelès plage ici ! Sandwich au soleil, soupe et autre à l’intérieur. Il y a plein de français. Un d’eux revient de la pêche dans la rivière d’à coté avec deux truites. Il part pour le Canada en vélo ! Jeu de dés jusqu’à la nuit, 23h, on est des foufous maintenant !


Voici le glacier Perito Moreno… L’un des trois seuls glaciers de Patagonie qui n’est pas en régression.
En route vers El Chaltén, dernière étape du voyage (faire défiler les photos).
El Chaltén 1
Jour 21: Lago Torre (5h30, 22km).
Ce matin, c’était grasse matinée ! Pas évident, des Argentins de la tente voisine ont fait un boucan d’enfer à 5h du mat’ (les aléas du camping). Et surtout, le vent est très fort, il secoue la tente qui se déforme et claque sans cesse. Je pousse jusqu’à 11h, pendant ce temps, les autres sont aller petit-déjeuner en ville. Une douche et un temps d’écriture dans le petit salon du camping. Cool, un réveil en douceur. Les gars arrivent, je me fais un sandwich jambon/fromage et on part pour notre première rando. Sans sacs car nous allons faire des randonnées « en étoile » : toutes les étapes partent d’un même point central, El Chaltén. On laisse donc le matos au camping. Le rêve ! 12h45, onze kilomètres vers le Lago Torre, point de vue sur le mont Cerro Torre. Marche agréable, le soleil tape mais le vent est contre nous. Manteau et bonnet sont de rigueur sur les chemins à découvert. On monte, belle vue sur El Chaltén et les falaises derrière. Au loin, la roche marron claire en strates ressemble à une pyramide d’Égypte. J’aime beaucoup le paysage qui s’offre à nous, des montagnes brutes escarpées. Nous marchons dans la vallée, pas de grosse difficulté. Passage dans une forêt aux grands arbres, assez aérée. Mais toujours ces dizaines d’arbres et branches arrachés qui jonchent le sol. On longe un torrent très agité, le vent balaye les remous et lèvent les embruns.
On s’approche du lac, on ne voit pas les montagnes derrière chargées d’épais nuages brumeux. A mesure que l’on s’approche, le vent forcit, on voit le rideau de fine pluie se déplacer à l’horizontale ! Arrivés là haut. Ce doit être magnifique sans vent, sans nuages et avec 10 degrés de plus. Mais là, il faut admettre qu’on ne voit pas grand chose. Réfugiés derrière des cailloux pour se protéger du vent, c’est difficile de regarder vers le glacier qui surplombe le lac. La petite pluie nous fouette le visage. Le lac est minuscule (peut être 100m par 100m) mais il lève des vagues de trente centimètres ! La vraie attraction est le rapace qui joue au cerf volant trois mètres au dessus de nos têtes. Il déploie à peine ses ailes. S’il les ouvre davantage, il est projeté en arrière. On repart, pause pique-nique pour les gars. J’ai déjà mangé alors je trace devant.
A El Chaltén, une bande de chiens errants poursuivent une voiture de police en aboyant. Puis je passe à pied, les chiens m’ignorent, c’est drôle. Je profite du beau temps pour marcher en ville, entre dans les commerces, repérage pour des cadeaux souvenirs. J’achète deux empanadas, du pain et du coca. Le contact est amusant avec les commerçants, on essaie de se comprendre. C’est sympa d’être seul parfois, le contact est différent et enrichissant. Je tombe sur Céline et Patrick, les suisse-allemands, décidément on se suit ! Après une conversation compliquée anglo-franco-espagnole, ma résolution est prise… Je dois être bilingue à la fin de l’année parce que là je suis vraiment trop bidon. Je retrouve les copains à une petite terrasse que j’avais repéré, comme par hasard ! Flow râle parce que la serveuse parle anglais alors qu’il lui parle espagnol. Quelques courses au supermercado. Rencontre sympa d’une marchande de souvenirs qui m’offre un marque-pages qu’elle peint et personnalise pour moi. Au camping, grosse plâtrée de gnocchis à la sauce tomate, c’est l’usine en cuisine. On discute avec deux copines françaises qui sont là pour plusieurs mois. 23h, le salon/cuisine ferme, on se pose sur la terrasse dehors le temps qu’ils éteignent la musique. Dans la tente, Couli flambe car ses vêtements sentent bon. Ils les a portés à la laverie aujourd’hui. J’enlève mes chaussures, et là c’est le drame…mes chaussettes l’emportent !

Lago Torre, deux photos prises au même endroit. Météo hostile au dessus du petit glacier !
El Chaltén
El Chaltén 2
Jour 22: Lago de los Tres (24km).
A 9h, on sort la tête de la tente pour jauger le temps. Assez beau au dessous de nous mais les massifs sont encore un peu chargés de nuages. Il fait frisquet ce matin. Est-ce que ça vaut le coup de taper 700 mètres de dénivelé si le Fitz Roy est planqué dans les nuages ? Aller, on y go ! Il y a encore du vent, ça va se dégager. On attaque l’ascension de 12km, en pente douce sur la majorité du chemin. Super point de vue sur El Chaltén et la vallée traversée par une rivière bleu turquoise. Observation de deux condors majestueux, les ailes courbées vers le haut aux extrémités, une ligne blanche caractéristique sur le dessus. Pendant la marche, je suis étonné de la variété des terrains rencontrés. Tous les 500 mètres, le décor change : vallée verdoyante, roche rouge façon Grand Canyon, sable type plage landaise, bord de lac mode calanques de Marseille, rivières rouges, bleues, puis translucides. A chaque pas, j’adore ! Au loin, les aiguilles du Fitz Roy ne demandent qu’à se montrer. Sur la droite, un glacier bleu clair à flanc de falaise d’où part une cascade. On marche lentement, espérant que ça se dégage. Puis les deux derniers kilomètres sont raides, ça se mérite ces beaux paysages !
Une fine neige tombe. En plus d’une variété de décors, on a le droit à toute les saisons. Arrivés là haut, on a exactement la même atmosphère qu’aux Torres au Chili. Assis sur les cailloux, devant un lac bleu sombre, il neige. Le Fitz Roy restera caché dans les nuages, le coquin. Séance photos quand même, je manque de m’éclater sur les rochers en tentant l’équilibre…je suis pas prêt ! Demi-tour, Auré attaque la descente en sprint dans les cailloux, tout le monde flippe sauf lui. Détour le long du lac Capri, scène de vacances caniculaires paradisiaques. Mais la montagne enneigée en arrière plan nous rappelle que la baignade n’est pas de mise. On repasse par le point de vue sur la vallée d’El Chaltén, il y a un beau soleil. C’est encore plus joli à cette heure (17h30), la luminosité est exceptionnelle. A 18h30 au camping, on bosse le poirier et l’équilibre puis douche.
Ce soir c’est resto ! Nous choisissons El Viejo Nando. Service assez classe, la serveuse mignonne et timide s’efforce de respecter les codes de l’hôtellerie. Elle fait goûter le vin et nous sert à boire avec style. Bonne bouffe ce soir, milanaise de ternero (veau) pour moi, cordero (agneau) pour Auré, Sylvain reste sobre avec des légumes. Et parrillada pour Couli et Flow ! (gros festin de viande). Et bien sûr tout le monde mange des papas fritas. Je craque pour un postre (dessert). C’est un coup de poker car ici il n’y a vraiment pas la culture des bons desserts. Una sopa de chocolate con helado vanilla. Bingo ! Le meilleur moelleux/fondant au chocolat que je n’ai jamais mangé avec une boule de glace vanille. Du coup Auré et Couli commandent. Retour au camping bien rassasiés. Je lis quelques aventures d’Antoine de Maximy (« Avant d’aller dormir chez vous »), ça envoie du rêve…

Une marche, un voyage…



Deux façons d’aborder le danger !




Lago de Los Tres


El Chaltén 3
Jour 23 : sur les falaises d’El Chaltén.
Aujourd’hui, certains veulent un peu de repos. Le ciel est assez couvert donc partir trop tôt ne sert à rien. Attendons que ça se dégage pour voir plus haut. Programme du matin, un tour en ville pour trouver quelques souvenirs. Forcément, devant une panaderia (boulangerie), on craque. On s’y pose une heure…chocolat chaud, jus d’orange, thé et petites pâtisseries. Les boulangères sont vachement sympa et souriantes. A l’entrée de la ville, on achète nos tickets de bus pour l’aéroport. Trois mecs font du stop en jouant de la guitare. Chacun achète sa tasse à maté, pour moi c’est le symbole de l’Argentine. A la cuisine du camping, chacun fait ses petits plats et sandwichs. 14h, il va peut être falloir que l’on se bouge, le ciel se dégage progressivement. Sylvain et Flow se font un plan glandage. Flow sirotera son maté toute la journée. Avec Couli et Auré, on décide de tenter d’aller en haut des falaises à l’Est.
Le long de la rivière, deux chevaux en liberté. On assiste à un combat aérien: deux rapaces tourne autour d’un vanneau téro qui hurle et vole dans tous les sens. Le chemin est raide pour atteindre le plateau, mais une fois là haut, c’est extra ! Les nuages sont hauts, on voit parfaitement tout le domaine du Fitz Roy. Nous sommes les rois du monde, séance shooting photos. Au sud, l’immense lac Viedma est superbe. Au bord du vide, la ville est là, nous apercevons nos tentes. Ici, la flore se protège. De petits buissons très denses aux pics acérés. Mieux vaut ne pas trébucher ! Pour la descente, on skie sur la terre entre les arbres et les buissons. Petite séance de perfectionnement à l’équilibre et douche.
Les gars sont passés au supermercado et ont rencontré Céline et Patrick. RDV à la cerveceria (bar à bière). 18h30, en terrasse, une bière, un empanada, le soleil et deux condors au dessus de nos têtes. I love Patagonia ! Une bonne soirée arrosée avec les deux amis suisse-allemands. Leur langue est incompréhensible (« rrr, prrr, grrr ») mais ils parlent aussi anglais, allemand, espagnol et français. Partis depuis 4 mois, ils n’ont pas de billet retour. Leur limite sera l’argent. Un jour Flow, on lâchera tout et on fera la même chose ! La réalité de la Patagonie nous rattrape, on a froid. Allons nous réfugier dans une pizzeria. Bière, vin et on commande chacun une pizza. Le serveur a l’air étonné et nous dit qu’elles sont grandes. « Eh chico, on est français, la pizza c’est notre dada ». Erreur ! Elles sont énormes, la plus grosse pizza que je n’ai jamais mangé. Couli craque à un petit bout de la fin, il n’en peut plus. Moi, ça fait longtemps que je file des morceaux à Patrick. « Una otra, un poquito mas grande por favor », non je déconne ! Sortie le ventre plein, on hésite pour aller dans un bar. Mais on a vraiment trop mangé, on verra demain. Auré fait quelques pas de danse dans la rue avec Céline. Rentrée au camping sous un ciel magnifiquement étoilé. On est bien ici !


El Chaltén 4
Jour 24 : Loma del Pliegue Tumbado (24km, 1000m de dénivelé).
C’est notre dernière journée en Patagonie. 9h, le soleil est là ! Deux ou trois nuages se battent en duel. La journée s’annonce magnifique. Céline et Patrick passent au camping. Céline emprunte les bâtons de Flow qui veut rester flâner au soleil. Sa cheville est trop douloureuse, et surtout il kiffe glander seul et créer le contact avec tous les voyageurs. Auré accompagne nos amis suisses vers le lac de Los Tres. Avec Couli et Sylvain, nous optons pour la rando la plus longue mais aussi la plus haute. Ce qui devrait nous offrir une vue de toute beauté. Avant de décoller, comme tous les matins ici, je me pose dans le salon du camping. C’est calme, en écoutant un petit reggae, je grignote et écris la journée précédente.
En route pour l’ascension, une longue pente douce. Quatre heures de marche face à toute la chaîne rocheuse enneigée du Fitz Roy, le tout dans un ciel bleu azur. C’est somptueux ! Toutes les cinq minutes, on soupire de plaisir. Cette dernière journée est aussi la plus belle. Néanmoins un petit vent frais nous fait garder bonnets et manteaux. Nous traversons forêts, plaines verdoyantes, puis un véritable désert de cailloux. Ambiance lunaire au milieu d’un paysage d’une sublime variété. Encore quelques mètres d’effort pour atteindre le point le plus haut. A 360 degrés, c’est extraordinaire. L’immense lac Viedma au sud, le domaine du Fitz Roy au nord. A l’ouest, une montagne à la roche rouge foncée parsemée de neige. A l’est, El Chaltén en miniature, la falaise où nous étions la veille parait minuscule. Nous apercevons le lac Capri et le lac Torre en contrebas. Comme un dernier adieu au pays sur cet ultime point de vue. Pique-nique en plein cagnard, derrière un rocher pour se protéger du vent. Descente easy. Sur cette randonnée, on a croisé énormément de français. Retour en ville en t-shirt avec un grand smile, nous sommes aspirés par la boulangerie.
Dégustation de pâtisseries assis sur le banc de l’entrée. On ne résiste pas à entrer de nouveau pour racheter une gourmandise. Achat de confiture de Calafate (la ville El Calafate tient son nom d’une baie) et on se retrouve tous au camping. Tout le monde a passé une excellente journée. Flow a eu quelques déboires au toilettes, effets indésirable d’une consommation exagérée de maté ? Auré a trouvé un challenger pour dévaler les pentes en courant en la personne de Patrick. Dernière séance cuisine au camping, on paie nos nuits à l’accueil.
21h30, on retrouve Céline et Patrick à la cerveceria puis on va tenter un nouveau bar, la vineria. Bonne pioche, il y a de quoi satisfaire tout le monde. Tout un mur de bouteilles de vin, de grands frigos où l’on peut choisir parmi des dizaines de bières. Sylvain est comme un gosse et sourit jusqu’aux oreilles sans cesse. Ambiance festive, bonne musique. Céline dit que l’on dormira quand on sera mort. Cette fille est épatante ! J’ai super chaud, certainement un mélange des effets du soleil et du charme de notre amie aventurière. Flow, bilingue, anime la discussion, le relou. Mais une ou deux bières de plus et on est tous trilingues. Patrick apprend l’expression « envoyer le pâté ! ». On chante et on danse. Deux heures du matin, on se quitte, une sacrée journée se termine. It was fucking awesome !

C’est aussi ça l’aventure !
Fin du rêve
Jour 25 : passage à El Calafate puis Buenos Aires.
Soupe à la grimace à 6h du matin. Trop peu dormi et tristes de partir, on replie la tente pour la dernière fois. Avec Sylvain, on file choper quelques gourmandises dans notre panaderia préférée, avant d’embarquer dans le bus. Direction l’aéroport d’El Calafate. Comme dans beaucoup de bus, une petite affiche indique qu’il est interdit d’ôter ses chaussures. Dans ces régions de trek, c’est vital pour les narines ! Avant de roupiller pendant plus de deux heures, quelques derniers regards vers El Chaltén baigné de soleil. C’est encore plus beau de loin, mais c’est finit. On laisserai presque échapper une petite larme…

Notre escale à Buenos Aires
En images

« Mon tout premier grand voyage prend fin et me laisse des souvenirs impérissables. Un grand merci à mes compagnons de route avec qui nous avons formé une magnifique bande d’aventuriers ! »
— Bobo del Paso
Le trip en chiffres
Voici un bilan chiffré de ces 25 jours de voyage extraordinaires.
En avion
Plus de 28 000 kilomètres / environ 36 heures
En bus
2 830 kilomètres / environ 49 heures
En Trek
213,5 kilomètres, 4 920 mètres de dénivelé / environ 70 heures de marche
Budget
Billets d’avion: 1 300 euros + Sur place: environ 1 000 euros (trajets en bus, campings, nourriture, restaurants et bars…)
bravo pour ce récit passionnant à lire et à regarder, l’impression d’y être sans l’effort et le froid 👍👏